Quand on fabrique soi-même sa bière, il est nécessaire de connaitre le taux d’alcool de cette boisson… Mais aussi, savoir caractériser son aspect, ainsi que la production de mousse… Avant de la déguster avec ses amis autour de l’incontournable machine à bière.
Mesure du taux d’alcool avec l’hydromètre
L’hydromètre sert à évaluer la concentration du moût, pour estimer le stade auquel est arrivé l’alcool volumique potentiel à l’intérieur de la bière (exprimé en % par volume). L’évaluation de la concentration sert également pour la vérification du fermentation. Cela permet de s’assurer que tous les glucoses fermentescibles du moût ont bien été transformés par les ferments (ou levures). L’usage de cet outil sera élémentaire.
Il se compose de 2 parties :
- Un flotteur que l’on appelle aréomètre qui fourni trois résultats
- La concentration du glucose en g/l.
- Un pourcentage d’alcool estimé.
- La concentration et ce sera d’ailleurs cette dernière qui nous intéresse.
- Un tube pour faire les évaluations, mais beaucoup moins aisé qu’une éprouvette.
L’hydromètre est calibré pour une évaluation à 20°C. Une estimation faite sur un liquide à plus de 20°C ou à moins de 20°C sera de fait, faussée. Il y a des corrections qui existent sur des sites d’Internet, cependant il vaut mieux réaliser une évaluation avec les meilleures manières de faire. On évaluera une 1ère fois la concentration avant le fermentation… Cette phase est nommée concentration initiale. Puis, une deuxième évaluation de concentration sera accomplie à la suite du fermentation. Cette phase s’appelle la concentration finale. L’écart entre ces 2 concentrations correspondra à l’alcool qui est créée durant le fermentation.
Mesure de la concentration initiale (DI)
Avant d’ajouter les ferments (levures) à l’intérieur du fermenteur, chargez le tube du moût aux 2 tiers en essayant de ne pas avoir les grumeaux ou autres éléments résistants parce que ceci modifiera les résultats. Lors de la lecture, le volume de liquide devra être approprié pour que l’hydromètre puisse flotter et qu’il ne puisse pas toucher les parois. Notez la concentration que vous lisez sur le densimètre à un endroit où vous la retrouver facilement. C’est une précaution qui sera essentielle par la suite.
Mesure de la concentration terminée (DF)
Une fois que la fermentation sera achevée (env. dix jours, suivant la procédure employée et le genre de bière choisi), même façon de faire ! Toujours autour de 20°C et il faut bien noter la valeur.
Constat et plan
Maintenant, vous pourrez déjà connaitre si la bière a correctement fermenté ou non. La DF devra être constamment inférieure à la DI, parce que le glucose a été fermenté, ce qui baisse spontanément la concentration. Cependant la fermentation correspondra à son changement en alcool… Rappelons que l’alcool est plus lourd que l’eau, ce qui baissera toujours la concentration. Un avantage, il serait préférable avoir un écart assez important en fin de fermentation.
On ne délaisse pas le glucose ajouté au cours de la mise en bouteilles !
Car on brasse à la façon artisanale. Ce qui est assez important, c’est qu’il y a une nouvelle fermentation en bouteilles, ce qui provoque une nouvelle production d’alcool. Comptez approximativement 0,063% d’alcool par volume pour 1g/L de glucose ajouté. Les dosettes à glucose ayant approximativement 7g/L, elles génèrent ainsi une augmentation de 0,44% d’alcool sur le produit fini (suivant la charge des dosettes).